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En apesanteur |
J'arrive à me glisser
Juste avant que les portes ne se referment
Elle me dit : "Quel étage ?"
Et sa voix me fait quitter la terre ferme
Alors
Les chiffres dansent
Tout se mélange
Je suis en tête-à-tête avec un ange
En apesanteur
Pourvu que les secondes soient des heures
En apesanteur
Pourvu qu'on soit les seuls
Dans cet ascenseur
Elle arrange ses cheveux
J'ai le cœur juste au bord des yeux
Et sans la regarder je sens la chaleur
D'un autre langage
Alors
Les yeux rivés
Sur les étages
Pourvu que rien n'arrête le voyage
En apesanteur
Pourvu que les secondes soient des heures
En apesanteur
Pourvu qu'on soit les seuls
Dans cet ascenseur
Dans cet ascenseur
J'arrive à me glisser
Juste avant que les portes ne se referment
En apesanteur
Pourvu que les secondes soient des heures
En apesanteur
Pourvu qu'on soit les seuls
Dans cet ascenseur
En apesanteur
Pourvu que les secondes soient des heures
En apesanteur
Pourvu qu'on soit les seuls
Dans cet ascenseur
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Aussi libre que moi |
Tu peux venir te poser sur moi
Je ne veux rien t'imposer
Reste aussi longtemps que tu voudras
Si le voyage à mes côtés
Peut simplement te garder
Aussi libre que moi
Aussi libre que moi
Aussi libre qu'on soit
Si tu es comme je crois
Aussi libre que moi
N'ai pas à craindre de me bouleverser
Ce qui pourrait arriver
Je te laisserai sur ma peau
Te tatouer
A mon anneau t'accrocher
Et sans barreau te garder
Aussi libre que moi
Aussi libre que moi
Aussi libre qu'on soit
Si tu es comme je crois
Aussi libre que moi
Ne résiste pas à cette envie
Viens contre tout, contre moi
T'engager comme avec toi je le suis
Sans garde fou et rester
J'ai fait le vœu de te garder
Aussi libre que moi
Si tu es comme je crois
Aussi libre que moi
Aussi libre que moi
Aussi libre que moi
Aussi libre qu'on soit
Si tu es comme je crois
Aussi libre que moi
Aussi libre que moi
Aussi libre que moi
Aussi libre que moi
Aussi libre qu'on soit
Si tu es comme je crois
Aussi libre que moi
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Tien an men |
Quand les yeux ont tout vu et tout subi
Que même les dieux ont perdu de leur magie
Quand les mots ne vous répondent plus
On courbe le dos
Un jour au bout de la rue
Vous mène là
A tien an men
A pas baisser les bras
Seul face à soi même
On se voit faire le pas
De donner ses chaînes
Parce qu'on n'a plus que ça
P't-être que tien an men
Est plus près que ce qu'on croit
Que nos guerres quotidiennes
Valent aussi la peine
Mais on ne les voit pas
Quand les gestes fléchissent sous le plus fort
Qu'il ne vous reste
Plus qu'a se rendre d'accord
Quand plus rien
N'est à perdre ou à prendre
On ne vous retient
Un jour la fin des méandres...
Vous mènent là
A tien an men
A pas baisser les bras
Seul face à soi même
On se voit faire le pas
De donner ses chaînes
Parce qu'on a plus que ça
Peut-être que tien an men
Est plus près que ce qu'on croit
Que nos petits combats
Valent aussi la peine
Mais on ne les voit pas
Parce qu'on a encore ça dans les veines
Ou pas d'autres choix
Un jour le destin vous emmène
A tien an men
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Prouver l'amour |
J'anticipe les bruits du bonheur
Les bruits qui l'annoncent
Sont avant-coureurs de plaisir
Elle s'engueule tout le temps avec tous les gens
Elle a de l'argument
Quand elle l'a descend
Ma rue lui va comme un gant
Prouver l'amour
Prouver tous les jours
Pour elle, je suis pour
Obligé d'apprendre ses défauts par cœur
Bien obligé de prendre
Quelques cours en n'importe quoi
Mais je doute que cela suffise
Son mystère est grand
Et précisément
Il lui va comme un gant
Prouver l'amour
Prouver tous les jours
Me mettre à jour
Pour elle, je suis pour
J'anticipe les bruits du bonheur
Elle vient tout à l'heure
La nuit lui va comme un gant
Prouver l'amour
Pour elle, je suis pour
Prouver l'amour
Prouver tous les jours
Pour elle, je suis pour
Pour elle, je suis prêt
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Prendre racine |
C'est pas très loin de la ville
C'est pas plus grand qu'un cœur tranquille
C'est nos racines
Elles sont toujours rester loin
Là où on peut voir la mer sans fin
Et l'avenir, et l'avenir
Vouloir toujours cacher aux autres ses failles
Avoir l'envie que quelqu'un d'autre s'en aille
Avoir peur de revenir
Avoir droit de devenir
On peut s'aimer
Se désaimer
On ne ressemble
Qu'à ce qu'on fait
On peut rêver
(Vouloir toujours cacher aux autres ses failles)
Se réveiller
(Avoir l'envie que quelqu'un d'autre s'en aille)
On est semblable à ce qu'on est
Où que tu sois avec moi
Et où qu'on aille on sera trois
Le manque et nous
Tous les soleils des mois d'août
Le manque de ce qui fait ce qu'on est
L'absence de tout
L'absence de nous
Vouloir toujours cacher aux autres ses failles
Avoir l'envie que quelqu'un d'autre s'en aille
Avoir peur de revenir
Avoir droit de devenir
On peut s'aimer
Se désaimer
On ne ressemble
Qu'à ce qu'on fait
On peut rêver
(Vouloir toujours cacher aux autres ses failles)
Se réveiller
(Avoir l'envie que quelqu'un d'autre s'en aille)
On est semblable à ce qu'on est
On peut s'aimer
(Vouloir toujours cacher aux autres ses failles)
Se désaimer
(Avoir l'envie que quelqu'un d'autre s'en aille)
On ne ressemble qu'à ce qu'on fait
On peut rêver
(Vouloir toujours cacher aux autres ses failles)
Se réveiller
(Avoir l'envie que quelqu'un d'autre s'en aille)
On est semblable à ce qu'on est
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À la gueule des noyés |
Cravachée de lumière
La mer houle à la mort
Ses clameurs solitaires
Sur les bouées du port
Un enfant joue dehors
Le cœur dans les filets
À défier le sort
En jetant des galets
En jetant des galets
Bientôt il sera l'heure
Il quittera l'enfance
Tout en narguant sa peur
Il tentera sa chance
Plus loin que l'horizon
Là où l'ombre s'efface
Il doit couper les ponts
Pour retrouver les traces
Pour retrouver sa trace
Il sait que l'aube est infidèle
Et son destin comme cette houle
Qui ne déploie jamais ses ailes
Il sait que rien n'est plus cruel
Que le silence que la mer roule
Comme une caresse ou un appel
Il sait
Alors il partira
Comme est parti ce frère
Dont il parlait tout bas
Le soir dans ses prières
Personne ici ne pleure
L'absence d'un bateau
Chacun a sa douleur
Qu'il garde bien au chaud
Qu'il garde bien au chaud
Il sait que l'aube est infidèle
Et son destin comme cette houle
Qui ne déploie jamais ses ailes
Il sait que rien n'est plus cruel
Que le silence que la mer roule
Comme une caresse ou un appel
Il sait
Le cortège est passé
Il ne l'a pas suivi
Il ne va plus prier
Il sait qu'il a grandi
Alors les dents serrées
Il jette ses galets
À la gueule des noyés
Pour voir la mer pleurer
Pour voir la mer pleurer
Il jette ses galets
À la gueule des noyés
Pour voir la mer pleurer
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Une dernière chance |
T'éloigner du jeu
Tourner les talons
Nous fâcher pour un oui
Pour un non
M'excuser du peu
Fixer l'horizon
Voir surgir de la nuit
Des bas-fonds
Par légions
Nos démons
Jeter la pierre
Croiser le fer
C'est une guerre perdue d'avance
Comment refaire
Machine arrière
M'accorderas-tu une autre chance ?
Dégager les lieux
Sans rime ni raison
Faire semblant de connaitre
La chanson
Engager le feu
Griller pour de bon
Les cartouches qui nous restent
Attention
Où va-t-on ?
A quoi bon ?
Jeter la pierre
Croiser le fer
C'est une guerre perdue d'avance
Comment refaire
Machine arrière
M'accorderas-tu une autre chance ?
Une autre chance
Une dernière chance
Une dernière chance
Une dernière chance
Ai confiance
Aimons nous encore
Dis-toi qu'au fond
Aucun de nous n'a tort
Ni raison
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Juste un peu de silence |
Tout ce vacarme
Taché de larmes
Jusqu'au bout désarme
Tout n'est pas dit
À peine décrit
Tiré de l'oubli
Le temps de dire
Le temps de taire
Le temps de faire juste reconnaissance
Le temps d'entendre
Juste un peu de silence
Rien d'important
Que l'essentiel
Une mesure absente
Un rien laissé
À la portée
D'une vie impuissante
Le temps de dire
Le temps d'entendre
Le temps de faire juste reconnaissance
Le temps d'entendre
Juste un peu de silence
Le visage plongé à Terre
Clore un instant ses paupières
Pour chercher ce qui nous éclaire
Pendant ce temps
Le temps s'enterre
Le temps de faire juste reconnaissance
Le temps d'entendre
Juste un peu de
Juste un peu de silence
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Je vis où tu m'as laissé |
Bien sûr, on peut se croire
A l'abri de tout
Tranquille, suivant la file
Qui est devant vous
Bien sûr, on peut vouloir
Une autre issue
L'histoire comme par hasard
N'en dira pas plus
Je vis où tu m'as laissé
Comme étranger à moi-même
L'amour à perpétuité
Je m'étais pris à en rêver
J'en suis où tu m'as laissé
C'est une absence qui m'enchaîne
Les pieds et les poings liés
Je m'étais pris dans tes filets
Bien sûr, tout ça n'arrive
Qu'à votre insu
Le pire n'est même pas le pire
Qu'on avait prévu
Bien sûr, je garde un espoir
Perdu
Histoire de mettre en mémoire
Ce qui n'est plus
Je vis où tu m'as laissé
Comme étranger à moi-même
L'amour à perpétuité
Je m'étais pris à en rêver
J'en suis où tu m'as laissé
C'est une absence qui m'enchaîne
Les pieds et les poings liés
Je m'étais pris dans tes filets
L'histoire
N'en dira pas plus
Je vis où tu m'as laissé
Comme étranger à moi-même
L'amour à perpétuité
Je m'étais pris à en rêver
J'en suis où tu m'as laissé
C'est une absence qui m'enchaîne
Les pieds et les poings liés
Je m'étais pris dans tes filets
Je vis où tu m'as laissé
Comme étranger à moi-même
Comme étranger à moi-même
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Partir ou rester |
Partir ou rester
Quand le départ est donné
Faire comme les autres qui font que s'en aller
Faut-il suivre leur boussole
Ou rester cloué au sol ?
Nos vies malgré nous voyagent enracinées
Se faire dépasser
Voir s'éloigner l'arrivée
Pour n'être pas parti du bon coté
Aller à contre-courant
Sans jamais passer devant
Tenir malgré tout juste pour avancer
Et si on laissait faire
Le temps ?
Le temps d'être à sa place
Toujours vivant
Et si on se donnait le temps
De se voir face à face
Tout simplement
Se laisser faire sans décider
Partir ou rester
Laisser de coté
L'envie d'être le premier
Et regarder les autres se croiser
Mais n'en vouloir à personne
Etre sans fleurs ni couronnes
Car, par dessus tout on cherche à se trouver
Et si on laissait faire
Le temps ?
Le temps d'être à sa place
Toujours vivant
Et si on se donnait le temps
De se voir face à face
Tout simplement
Se laisser faire sans décider
Partir ou rester
Partir ou rester
Quand le départ est donné
Faire comme les autres qui font que s'en aller
À l'opposé des boussoles
Si c'était d'eux-même qu'ils volent
Et si on laissait faire
Le temps ?
Le temps d'être à sa place
Toujours vivant
Et si on se donnait le temps
De se voir face à face
Tout simplement
Se laisser faire sans décider
Partir ou rester
Partir ou rester
Partir ou rester
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Le plus beau jour |
Le plus beau jour de ma vie
C'est avec toi ici
Naître un matin et mourir le soir
Mon seul pays mon seul amour
Et rien d'autre ne compte
Un seul ami, un seul amour et plus rien autour
Tout est si beau
Tout est si simple
C'est le plus beau jour de ma vie
Tout est si pur
Mais rien ne dure
C'est le plus beau jour de ma vie
C'est avec toi ici
Loger sans payer
Ne plus t'inquiéter
Puisqu'on n'a plus d'affaires
On n'a plus à s'en faire
Et quand le soir approche
Je ne regrette rien
Ni mon ami, ni mon amour, ni les autres jours
Tout est si beau
Tout est si simple
C'est le plus beau jour de ma vie
Tout est si pur
Mais rien ne dure
C'est le plus beau jour de ma vie
C'est avec toi ici
Ici
C'est avec toi ici
Ici
C'est avec toi ici
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