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Animal |
Tu voudrais qu'elle t'aime
T'as changé de manières
Tu prends des allures mondaines
Tu racontes seulement tes voyages en première
En première
Tu veux qu'elle t'estime
Tu sors tes plus belles lectures
T'as vu des centaines de films
T'expliques d'où viennent ces tapis sur le mur
Sur le mur
Et y'a une heure où va retentir
Le signal
Tu voudrais qu'elle rêve
Tu gardes un petit doigt en l'air
Tu parles de décalage horaire
De plages blanches à l'autre bout de la terre
De la terre
Ou pourquoi pas Venise
Quand les fontaines s'allument
En-dessous des fontaines grises
On pourrait danser sur le bord des lagunes
Des lagunes
Et y'a une heure où va retentir
Le signal
Un moment où tu vas t'sentir
Animal animal animal animal animal
Celui qu'attend sous le déluge
Qui couche contre la porte
Celui qui crie, qui hurle
Jusqu'à c'que tu sortes
Qui t'aime dans la voiture
Qui court quand tu appelles
Qui pleure, qui pleure, qui pleure, mon dieu
Que les femmes sont belles
Oh, mon dieu mon dieu mon dieu
Oh, que les femmes sont
Tu voudrais qu'elle danse
Qu'y ait des fleurs partout par terre
Et dans le grand silence
Tu te sens capable de marcher sur la mer
Sur la mer
Tu voudrais qu'elle t'aime
Tu sors tes plus belles lectures
Et t'en oublies certaines
Comme ces filles à plat posées sur tes murs
Sur tes murs
Et y'a une heure où va retentir
Le signal
Un moment où tu vas t'sentir
Animal animal animal animal animal
Animal
Le signal
Le signal
Animal
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C'est Écrit |
Elle te fera changer la course des nuages
Balayer tes projets, vieillir bien avant l'âge
Tu la perdras cent fois
Dans les vapeurs des ports
C'est écrit...
Elle rentrera blessée
Dans les parfums d'un autre
Tu t'entendras hurler
"Que les diables l'emportent"
Elle voudra que tu pardonnes
Et tu pardonneras
C'est écrit...
Elle n'en sort plus de ta mémoire
Ni la nuit, ni le jour
Elle danse derrière les brouillards
Et toi, tu cherches et tu cours
Tu prieras jusqu'aux heures
Ou personne n'écoute
Tu videras tous les bars
Qu'elle mettra sur ta route
T'en passeras des nuits
A regarder dehors
C'est écrit...
Elle n'en sort plus de ta mémoire
Ni la nuit, ni le jour
Elle danse derrière les brouillards
Et toi, tu cherches et tu cours
Mais y'a pas d'amours sans histoires
Et tu rêves, tu rêves...
Qu'est-ce qu'elle aime, qu'est-ce qu'elle veut?
Et ces ombres qu'elle te dessine
Autour des yeux?
Qu'est-ce qu'elle aime?
Qu'est-ce qu'elle rêve, qui elle voit?
Et ces cordes qu'elle t'enroule autour des bras?
Qu'est-ce qu'elle rêve?
Je t'écouterai me dire ses soupirs
Ses dentelles
Qu'а bien y réfléchir
Elle n'est plus vraiment belle
Que t'es déjà passé
Par des moments plus forts
Depuis...
Elle n'en sort plus de ta mémoire
Ni la nuit, ni le jour
Elle danse derrière les brouillards
Tu cherches et tu cours
Mais y'a pas d'amours sans histoires
Oh tu rêves, tu rêves...
Elle n'en sort plus de ta mémoire
Elle danse derriére les brouillards
Et moi j'ai vécu la même histoire
Depuis je compte les jours...
Depuis je compte les jours...
Depuis je compte les jours...
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Sarbacane |
On croyait savoir tout sur l'amour
Depuis toujours
Nos corps par cœur et nos cœurs
Au chaud dans le velours
Et puis te voilà bout de femme
Comme soufflée d'une sarbacane
Le ciel a même un autre éclat
Depuis toi
Les hommes poursuivent ce temps
Qui court depuis toujours
Voilà que t'arrives
Et que tout s'éclaire sur mon parcours
Pendue à mon cou, comme une liane
Comme le roseau de la sarbacane
Le ciel s'est ouvert par endroits
Depuis toi
Pas besoin de phrases ni de longs discours
Ça change tout dedans, ça change tout autour
Finis les matins paupières en panne
Lourdes comme des bouteilles de butane
J'ai presque plus ma tête à moi
Depuis toi
Pas besoin de faire de trop longs discours
Ça change tout dedans, ça change tout autour
Pourvu que jamais tu ne t'éloignes
Plus loin qu'un jet de sarbacane
J'ai presque plus ma tête à moi
Depuis toi
Alors te voilà bout de femme
Comme soufflée d'une sarbacane
Le ciel s'est ouvert pas endroits
Depuis toi
Oh, depuis toi...
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Rosie |
Elle était déjà là bien avant que les camions ne viennent
Elle tournait comme une enfant, une poupée derrière la scène
C'était facile de lui parler, on a échangé quelques mots
Je lui ai donné mon passe pour qu'elle puisse entrer voir le show
Elle s'est assise à côté de moi sur des caisses de bière
Pendant que je mixais lé son pour le groupe, sur la scène en arrière
Elle les fixait à s'en brûler la peau
Moi, je la trouvais tellement belle
Après le dernier morceau, le batteur est parti avec elle
Oh Rosie, tout est blanc, tes yeux m'éclairent
De t'avoir eue un instant, j'étais tellement fier
Tout ce qu'il me reste à présent, l'envie de tout foutre en l'air
Et de recommencer la nuit... Rosie
Je suppose j'aurais dû deviner qu'elle venait pour les stars
Et m'empêcher de l'imaginer dans mes bras plus tard
Depuis tout le temps que j'en tremble, ce soir quand même j'ai compris
Faut pas dire à qui je ressemble, faut dire qui je suis
Oh Rosie, tout est blanc, tes yeux m'éclairent
De t'avoir eue un instant, j'étais tellement fier
Tout ce qu'il me reste à présent, l'envie de tout foutre en l'air
Et de recommencer la nuit... Recommencer la nuit...
Rosie... Rosie... Rosie... Rosie
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Tout le monde y pense |
Tout le monde y pense
Les hommes, les anges, les vautours
Y'a plus de distances
Personne qu'y ait les bras trop courts
Tout le monde espère
Même à l'arrière des arrière-cours
Tout le monde veut son billet retour
D'amour, d'amour, d'amour, d'amour
Son éclat de chance
Celui qui vous brûle, vous inonde
Mais le ciel s'en balance
Puisqu'il y en a pas pour tout le monde
Y'a des gens plein les urgences
Sous les lumières des abats-jour
Qui attendent leur billet retour
D'amour, d'amour, d'amour, d'amour...
Ces anges qui dansent
Sur ces pistes trempées d'alcools
Dans ces caves immenses
Les cheveux collés aux épaules
S'envolent en silence
Et s'éparpillent au petit-jour
En cherchant des billets retour
D'amour, d'amour, d'amour, d'amour...
Ces femmes qui s'avancent
En tenant au bout de leurs bras
Ces enfants qui lancent
Des pierres vers les soldats
C'est perdu d'avance
Les cailloux sur des casques lourds
Tout ça pour des billets retour
D'amour, d'amour, d'amour, d'amour...
Les hommes, les anges, les vautours...
Personne qui ait les bras trop courts...
Tout le monde y pense...
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Je sais que tu danses |
J'aimerais que le temps s'accélère
Qu'il efface toutes nos scènes de guerre
Et que cette histoire recommence
Y'a bien des nageurs qui reviennent
Y'a bien des forêts qui s'éteignent
Y'a bien des étoiles qui avancent
Toi, je sais que tu danses
...Je sais que tu danses
Je vois dans mes nuits écarlates
Des diables et des dieux qui se battent
Devant tes cheveux qui se balancent
Pendant que mes forces s'évaporent
Pendant que mes mains cherchent ton corps
Dans toute l'épaisseur du silence
Je sais que tu danses
...Je sais que tu danses
Je vois ton image partout
Des croix sur les endroits où
Depuis ton parfum se balance
Je vois ton image partout...
Je ferai de mon mieux pour sourire
Je baisserai les yeux pour te dire
Combien les hivers sont immenses
Sans que tu prononces une parole
Sans même que tes pieds touchent le sol
Quand tu reviendras si t'y penses
J'aimerais que tu danses
...J'aimerais que tu danses
Y'aura ton image partout
Des croix sur les endroits où
Depuis ton parfum se balance
Y'aura ton image partout...
Y'aura ton image partout
Des croix sur les endroits où
Je vois ton corps en transparence
Y'aura ton image partout...
Y'aura ton image partout...
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J'ai peur de l'avion |
Des milliers d'hommes d'affaires
Le nez dans le journal
Rien d'autre à faire
Essayer de trouver ça normal
J'ai pas de costume sombre
J'ai pas de conversation
Et puis, j'ai peur de l'avion
Bienvenue dans le piège
Une voix de velours
Qui dit, "sous votre siège
La veste de secours"
Faut qu'il y en ait un qui tombe
C'est peut-être le bon
J'ai peur de l'avion
Tous les bruits sont bizarres
Toutes les odeurs suspectes
Même couché dans le couloir
Je veux qu'on me respecte
J'aimerais faire comme tout l'monde
Trouver ça naturel
D'être expulsé d'une fronde
Jusqu'au milieu du ciel
Qu'elle parait minuscule
Cette piste en béton
J'ai peur de l'avion
Si jamais on se pose
Ailleurs que dans les branches
Je propose de suivre
Toutes les messes de dimanche
Je jure que je rentre à pied à la maison
Y a rien à faire, rien à faire
J'ai peur de l'avion
Peur de l'avion
Peur de l'avion
Peur de l'avion
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Dormir debout |
J'ai dû dormir debout
Pas un mot, pas un geste
L'homme qui pouvait sauver l'amour
Est parti sans laisser d'adresse
Quelque part au ciel
J'attends des nouvelles
Mais les étoiles sont floues
Il tombe autant de pluie
Que tout l'amour qu'il mérite
L'homme qui courait après Lucie
Est parti quand même un peu vite
Dans les mauvaises fables
Dans les vents de sable
Le diable est partout
J'ai dû dormir debout
Dormir debout...
C'est une histoire de fous
Tout ce vide que tu laisses
L'homme qui pouvait sauver l'amour
Est parti sans laisser d'adresse
Au ciel quelque part, difficile à voir
Quand t'es K.O. debout...
Des millions de lumières
Accrochées aux barrières
De ce temps qui gâche tout
Comme des signaux pour lui dire
Qu'y a déjà des rivières
Au milieu des déserts
Et des champs de cailloux
Et qu'on lui garde surtout
Et qu'on lui garde surtout
Sa place au milieu de nous
Au milieu de nous...
Juste au milieu de nous
Pour tout le temps qu'il nous reste
L'homme qui pouvait sauver l'amour
Est parti sans laisser d'adresse
Depuis le fond du ciel
Jusqu'aux murs des hôtels
Les étoiles sont floues
J'ai dû dormir debout
Dormir debout...
J'ai dû dormir debout
Dormir debout...
J'ai dû dormir!
Debout...
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Petite sirène |
Pleure pas petite sirène
La ville dort encore
Ton histoire commence à peine
Pleure pas petite sirène
Le jour attend dehors
Dans les brumes des fontaines
Ce matin est si clair
Ce silence est si doux
Des paroles d'hommes flottent dans l'air
Tout le monde a rendez-vous
La nuit est passée toute entière
Creusée sur nos joues
Tu déchires tout d'un trait de lumière
Et c'est la vie tout à coup... La vie tout à coup
Pleure pas petite sirène
La ville dort encore
Ton histoire commence à peine
Pleure pas petite sirène
Le jour attend dehors
Dans les brumes des fontaines
Ça se voit que tu viens de chez les anges
T'es belle comme tout
Ça se voit que nos manières te dérangent
Et ces lumières partout
Tous ces fantômes qui te touchent
Ces mains qui te secouent
Cette bouffée d'air froid dans ta bouche
C'est la vie tout à coup... La vie tout à coup
Pleure pas petite sirène
La ville dort encore
Ton histoire commence à peine
Pleure pas petite sirène
Le jour attend dehors
Dans les brumes des fontaines
Voilà que tu viens comme une reine
Juste à la pointe du jour
Avec dans son écho de porcelaine
Ton appel au secours
Comme un signal pour que s'égraine
Ce temps qui s'enfuit à son tour
D'abord les heures, les jours, les semaines
Et puis les années d'amour...
Les années d'amour
Pleure pas petite sirène
La ville dort encore
Ton histoire commence à peine
Pleure pas petite sirène
Le jour attend dehors
Dans les brumes des fontaines
Pleure pas petite sirène...
Pleure pas petite sirène
Le jour attend dehors
Dans les brumes des fontaines
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Le pas des ballerines |
Pour elle le pas des ballerines
Pour moi le vol noir des corbeaux
Pour elle le turquoise des piscines
Pour moi la rouille des barreaux
J'ai donné dix ans de ma vie
Pour ses yeux clairs comme de l'eau
J'ai jamais vu de ballerines
Sur la paille des cachots
Chez elle le cuir des limousines
Et des sourdines aux pianos
Et chez moi, le vacarme des cantines
Le souffle des bourreaux
J'ai donné dix ans de ma vie
Pour ses yeux clairs comme de l'eau
Pour cette veilleuse
Qui suit mes doigts sur la photo
Y'a un homme qui tombe
Les yeux dans la rigole
Dans la rue principale
Les lumières qui tournent
Les jurés me regardent
Il va falloir que je parle
La lame est dans ma poche
Si c'est elle que t'aimes
Il faut que tu le fasses
Les lumières s'approchent
Le cri des sirènes
Mais c'était une impasse
Et tout le temps que ça dure...
Oh, tout le temps que ça dure...
Tout le temps que ça dure...
Les amitiés bizarres
Et les livres pornos
Dedans, l'eau noire des machines
Les odeurs de caniveaux
Et dehors le soleil médecine
Aux crinières des chevaux
J'ai donné dix ans de ma vie
Pour ses yeux clairs comme de l'eau
Elle m'aime encore, elle m'a écrit
Je change d'air bientôt...
Elle m'aime encore, elle m'a écrit
Je change d'air bientôt...
Elle m'aime encore...
Elle m'aime encore...
Elle m'aime encore...
Elle m'aime encore...
Elle m'aime encore...
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