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Veiller tard |
Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie
Le silence inquiétant qui précède les rêves
Quand le monde disparu l'on est face à soi
Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent
Le noir où s'engloutissent notre foi, nos lois
Cette inquiétude sourde qui coule en nos veines
Qui nous saisit même après les plus grandes joies
Ces visages oubliés qui reviennent à la charge
Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre cent fois
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces paroles enfermées que l'on n'a pas su dire
Ces regards insistants que l'on n'a pas compris
Ces appels évidents, ces lueurs tardives
Ces morsures aux regrets qui se livrent à la nuit
Ces solitudes dignes au milieu des silences
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
Comme un vieux coffre plein de vieux jouets cassés
Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les êtres
Ces désirs évadés qui nous feront aimer
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
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Ne lui dis pas |
Troubles images issues du temps
Messages d'enfant
Vagues voyages au grй d'avant
Ne lui this pas
Ce n'est qu'а toi
Rкve tout bas
Ne lui this pas
Tendres caresses, fiиvre et sang
Les peaux s'entendent et se tendent
Paupiиres closes, qui te prend?
Ne lui this pas
Ca sert а quoi
Ce n'est qu'а toi
Ne lui this pas
On n'avoue rien si l'on est innocent
Les mots sont vains, les mystиres indulgents
La pйnombre йclaire
Du silence au mensonge
C'est l'espace des songes
Page aprиs page, vie sur vie
Quand les questions dansent
N'est-ce que зa? Etait-ce lui?
Ne lui this pas
Ce n'est qu'а toi
Rкve plus bas
Ne lui this pas
Qu'il est si tard, qu'il ne t'йtonne plus
Qu'il ne sait pas et qu'il n'a jamais su
Que bientфt l'hiver
Si c'йtait а refaire
Mais "chut", mieux vaut se taire
Ne lui this pas
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Quelque chose de bizarre |
C'était mois de novembre, le samedi 17 au soir
Dans ce coin de légende où les trains ne mènent nulle part
La chaleur était pesante et le vent chaud incitait à boire
Je suis descendu fourbu tout seul à la petite gare
Il y avait quelque chose dans l'air, quelque chose de bizarre
Le silence pesant des enfants qui jouaient sur les trottoirs
Les vieux assis sur leurs bancs avec leurs drôles de regards
Qui brillaient étrangement, sans rien fixer ni sans rien voir
C'était comme si les femmes et les hommes avaient fui tout à coup
Un rayon de lune éclairait une orée dans la forêt
Le chemin sentait la menthe, brume blanche jusqu'à mes genoux
Quand j'ai entendu plus loin leurs chants graves qui me guidaient
Il y avait quelque chose dans l'air, quelque chose de bizarre
Le silence pesant des enfants qui jouaient sur les trottoirs
Les vieux assis sur leurs bancs avec leurs drôles de regards
Qui brillaient étrangement, sans rien fixer ni sans rien voir
Ils étaient rassemblés autour d'un grand trou vide et tout noir
Ils se balançaient en chantant, les mains tendues vers le Maître
Soudain, tout cessa brusquement et son doigt montra juste ma cachette
Venez, nous vous attendions ce soir, vous n'êtes pas en retard
Il y avait quelque chose dans l'air, quelque chose de bizarre
Je m'en souviens comme si c'était hier
Le silence pesant des enfants qui jouaient sur les trottoirs
J'aurais dû me douter de quelque chose de pas clair
Les vieux assis sur leurs bancs avec leurs drôles de regard
Les vieux assis sur leurs bancs avec leurs drôles de regard
Qui brillaient étrangement, sans rien fixer ni sans rien voir
Il y avait quelque chose dans l'air, quelque chose de bizarre
Je m'en souviens comme si c'était hier
Le silence pesant des enfants qui jouaient sur les trottoirs
J'aurais dû me douter de quelque chose de pas clair
Les vieux assis sur leurs bancs avec leurs drôles de regard
Les vieux assis sur leurs bancs avec leurs drôles de regard
Qui brillaient étrangement, sans rien fixer ni sans rien voir
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Jeanine médicament blues |
Hey bonsoir Mr. Blues, bonsoir Mr. Cafard
Bonsoir vielle compagne Mrs. araignée noire
J'vous avais pas sonné, j'préfère pas trop vous voir
Mais puisque vous êtes là, vous pouvez vous asseoir
On va se faire une fête rien qu'entre vous et moi
Nous arranger la tête les grands dans les petits plats
Puisque mes sentiments sont en panne de moteur
Puisque je ne sais plus où, pourquoi, à quelle heure
Moi, j'ai quelques amis qui me laissent jamais tomber
En liquide, en pilule, en poudre, en comprimé
Les seuls à pouvoir encore me faire ressentir
Des morceaux d'émotion, des bouffées de plaisir
Une rose pour la vie
Une rouge pour l'amour
Une noire pour la nuit
Et une bleue pour le jour
Une jaune pour être speed
Une mauve pour être cool
Orange pour le rire
Et marron pour les moules
Une blanche pour être bien
Une verte pour la route
Et Jeanine, Jeanine, Jeanine pour éviter le pire
Quand les fêtes de la chandeleur sont bien terminées
Qu'il ne reste plus un roi, plus une reine à tirer
Quand j'ai tout à l'envers, que je tiens plus la route
Quand il n'y a plus de mystère et plus l'ombre d'un doute
J'ai toute une panoplie rangée dans un placard
Super-insecticide spécial anti-cafard
Une rose pour la vie
Une rouge pour l'amour
Une noire pour la nuit
Et une bleue pour le jour
Une jaune pour être speed
Une mauve pour être cool
Orange pour le rire
Et marron pour les moules
Une blanche pour être bien
Une verte pour la route
Et Jeanine, Jeanine, Jeanine pour éviter le pire
Ne laissez pas vos sens dans les mains du hasard
Au gré de vos amours, des retours, des départs
Quand p'tit papa Noël pas descendu du ciel
Quand seul dans ton dodo, plus de petit cadeau
Décide donc toi-même d'être bien, d'être mal
Le bonheur en couleur sécurité sociale
Une rose pour la vie
Une rouge pour l'amour
Une noire pour la nuit
Et une bleue pour le jour
Une jaune pour être speed
Une mauve pour être cool
Orange pour le rire
Et marron pour les moules
Une blanche pour être bien
Une verte pour la route
Et Jeanine, Jeanine, Jeanine pour éviter le pire
Une rose pour la vie
Une rouge pour l'amour
Une noire pour la nuit
Et une bleue pour le jour
Une jaune pour être speed
Une mauve pour être cool
Orange pour le rire
Et marron pour les moules
Une blanche pour être bien
Une verte pour la route
Et Jeanine, Jeanine, Jeanine pour éviter le pire
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Il part |
On devrait pas croiser dans les rues
Les beaux regards des belles inconnues
Surout ne plus entendre les voix
De ces sirnes au parfum hors-la-loi
J'ai pas tu, pas ni pas vol
Pas mme russi regretter
Quand j'suis contre elle
C'est pas contre toi
Et quand on aime d'abord on ne compte pas
On pardonne un jour tous les faits de guerre
On oublie gure les effets de l'amour
Refrain:
Banale histoire anormale amorale
Illgal cart entre bien et mal
Belle et blasphme la mme nouvelle
Primo je t'aime, t'aime
Mais qu'y puis-je si je l'aime aussi?
On n'aura jamais de train pour l'amour
Jamais d'horaires de rails sans dtour vie
J'l'aime aussi
Et Rome sermone et clochers carillonnent
Il y en a pourtant tant qui n'aiment personne
Si l'homme occidental est mono-
Game sait-on si l'amour l'est aussi?
Pas loin d'ici quelques kilo-
Mtres l'on dit que le game est poly
Jules et Jim et jeux interdits
Quand les musiques en trio sont jolies
Dites-moi qui, qui mrite ici
L'exclusivit de toute une vie?
Refrain
Dans les mares basses du manque d'amour
Bnis les vivants mme double tour d'envie
J'l'aime aussi
O et quand, qui, de quoi s'excuser
Y en a tant qui hassent volont
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Il y a |
Il y a
Du thym, de le bruyère
Et des bois de pin
Rien de bien malin
Il y a
Des oiseaux, des clairières
Pas de quoi en faire
Un plat de ce coin
Il y a
Des odeurs de menthe
Et des cheminées
Et des feux dedans
Il y a
Des jours et des nuits lentes
Et l'histoire absente
Banalement
Et loin de tout, loin de moi
C'est là que tu te sens chez toi
De là que tu pars où tu reviens chaque fois
Et où tout finira
Il y a
Des enfants, des grand-mères
Une petite église
Et un grand café
Il y a
Au fond du cimetière
Des joies des misères
Du temps passé
Il y a
Une petite école
Et des bancs de bois
Tout comme autrefois
Il y a
Des images qui collent
Aux bouts de tes doigts
Et ton cœur qui bat
Et loin de tout, loin de moi
C'est là que tu te sens chez toi
De là que tu pars où tu reviens chaque fois
Et où tout finira
Et plus la terre est aride et plus cet amour est grand
Comme un mineur à sa mine, un marin à son océan
Plus la nature est ingrate, avide de sueur et de boue
Parce que l'on a tant besoin que l'on ait besoin de nous
Elle porte les stigmates de leur peine et de leur sang
Comme une mère préfère un peu son plus fragile enfant
Et loin de tout, loin de moi
C'est là que tu te sens chez toi
De là que tu pars où tu reviens chaque fois
Et où tout finira
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P'tit blues peinard |
Il y a
Du thym, de le bruyère
Et des bois de pin
Rien de bien malin
Il y a
Des oiseaux, des clairières
Pas de quoi en faire
Un plat de ce coin
Il y a
Des odeurs de menthe
Et des cheminées
Et des feux dedans
Il y a
Des jours et des nuits lentes
Et l'histoire absente
Banalement
Et loin de tout, loin de moi
C'est là que tu te sens chez toi
De là que tu pars où tu reviens chaque fois
Et où tout finira
Il y a
Des enfants, des grand-mères
Une petite église
Et un grand café
Il y a
Au fond du cimetière
Des joies des misères
Du temps passé
Il y a
Une petite école
Et des bancs de bois
Tout comme autrefois
Il y a
Des images qui collent
Aux bouts de tes doigts
Et ton cœur qui bat
Et loin de tout, loin de moi
C'est là que tu te sens chez toi
De là que tu pars où tu reviens chaque fois
Et où tout finira
Et plus la terre est aride et plus cet amour est grand
Comme un mineur à sa mine, un marin à son océan
Plus la nature est ingrate, avide de sueur et de boue
Parce que l'on a tant besoin que l'on ait besoin de nous
Elle porte les stigmates de leur peine et de leur sang
Comme une mère préfère un peu son plus fragile enfant
Et loin de tout, loin de moi
C'est là que tu te sens chez toi
De là que tu pars où tu reviens chaque fois
Et où tout finira
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Confidentiel |
Je voulais simplement te dire
Que ton visage et ton sourire
Resteront près de moi, sur mon chemin
Te dire que c'était pour de vrai
Tout c' qu'on s'est dit, tout c' qu'on a fait
Qu' c'était pas pour de faux, que c'était bien
Faut surtout jamais regretter
Même si ça fait mal, c'est gagné
Tous ces moments, tous ces mêmes matins
J' vais pas te dire qu' faut pas pleurer
Y a vraiment pas d' quoi s'en priver
Et tout c' qu'on n'a pas loupé, le valait bien
Peut-être on se retrouvera
Peut-être que peut-être pas
Mais sache qu'ici-bas, je suis là
Ça restera comme une lumière
Qui m' tiendra chaud dans mes hivers
Un petit feu de toi qui s'éteint pas
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C'est pas d'l'amour |
Ça ressemble à la Toscane douce et belle de Vinci
Les sages et beaux paysages font les hommes sages aussi
Ça ressemble à des images, aux saisons tièdes, aux beaux jours
Au silence après l'orage, au doux toucher du velours
C'est un peu comme ces musiques qu'on entend sans écouter
Ces choses qui n'existent jamais tant que le manque qu'elles ont laissé
Ça ressemble à ces grands-routes, sans virages, sans détour
La dolce vita sans doute
Mais en tout cas, c'est pas d'l'amour
Ça ressemble à la sagesse, à ces paix qu'on signe un jour
Juste au prix de nos jeunesse, sans trompette ni tambour
C'est plein de baisers caresses, plein de mots sucrés d'enfants
Attestation de tendresse, rituel rassurant
Harmonie, intelligence et raison ou sérénité
Complice connivence, autant de mots pour exprimer tout ce que c'est
C'est un peu tout ça tour à tour
Mais en tout cas, c'est pas d'l'amour
Sans peur et sans solitude, le bonheur à ce qu'on dit
Y'a bien des vies sans Beethoven et sans avis
Pourquoi pas des vies sans cri
Mais qu'on soit contre au qu'on soit pour
En tout cas, c'est pas d'l'amour
C'est pas d'l'amour
C'est plus d'l'amour
C'est plus d'l'amour
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Un, deux, trois |
[Couplet 1]
Ça m'a pris par surprise
Quand j'étais qu'un gamin
J'regardais tomber mes nuits
Et j'en attendais rien
Moi à Springfield, Massachusetts
La vie coulait comme de l'eau
Un matin j'ai pris perpète
En ouvrant la radio
Ça s'appelait rock and roll
Moi ça m'a rendu folle
Moi j'y ai rien compris
Sauf que c'était ma vie
Tu comprends rien mais que ça sonne
Ça faisait un, deux, trois, pretty mama
Quatre, cinq, six, I miss you
Sept, huit, neuf, can't get enough
Dix, onze, douze, I ain't got the blues
One, two, three, come on baby
Four, five, six, a kiss
Seven, eight, ninе, you're on my mind
Ten, elеven, twelve, tell me when
[Couplet 2]
Il paraît qu'il y en aurait qui se damnent
Pour du pouvoir, pour de l'or
Chacun sa façon de brader son âme
On les plaint pour ce qu'ils ignorent
Moi quand j'entends l'intro de "Hey Joe"
Oh je comprends mieux qu'aucun mot
Et rien ne me met dans le même état
Que la voix d'Aretha
Ça s'appelait rock and roll rock, rock and roll
Moi ça m'a rendu folle ça m'a rendu, rendu folle
Moi j'y ai rien compris rien compris
Sauf que c'était ma vie c'était ma vie
Tu comprends rien mais que ça sonne
Ça faisait
Ça faisait un, deux, trois, pretty mama
Quatre, cinq, six, I miss you
Sept, huit, neuf, can't get enough
Dix, onze, douze, I ain't got the blues
One, two, three, come on baby baby
Four, five, six, a kiss a kiss
Seven, eight, nine, you're on my mind
Ten, eleven, twelve, tell me when
[Couplet 3]
Et c'était plus qu'une musique
Un langage, une communion
Une religion laïque
Notre façon de dire non
Des cheveux longs jusqu'au blouson
Mêmes idoles et mêmes temples
Nous allions tous même direction
Nulle part, oui, mais ensemble
Et c'est un, deux, trois, pretty mama
Quatre, cinq, six, I miss you miss you
Sept, huit, neuf, can't get enough
Dix, onze, douze, I ain't got the blues
One, two, three, come on baby baby
Four, five, six, a kiss
Seven, eight, nine, you're on my mind
Ten, eleven, twelve, tell me when tell me when
Un, deux, trois, pretty mama pretty mama
Quatre, cinq, six, I miss you miss you
Sept, huit, neuf, can't get enough can't get enough
Dix, onze, douze, I ain't got the blues
One, two, three, come on baby yeah-ah
Four, five, six, a kiss give me a kiss
Seven, eight, nine, you're on my mind on my mind
Ten, eleven, twelve, tell me when come on baby
Un, deux, trois, pretty mama pretty mama
Quatre, cinq, six, I miss you I miss you
Sept, huit, neuf, can't get enough I can't get enough
Dix, onze, douze, I ain't got the blues got the blues
Come on baby
Hey yeah yeah
Alright-right
Alright, pretty mama
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Pas toi |
Graver l'écorce jusqu'à saigner
Clouer les portes, s'emprisonner
Vivre des songes à trop veiller
Prier des ombres et tant marcher
J'ai beau me dire qu'il faut du temps
J'ai beau l'écrire si noir sur blanc
Quoique je fasse, où que je sois
Rien ne t'efface, je pense à toi
Passent les jours, vides sillons
Dans la raison et sans amour
Passe ma chance, tournent les vents
Reste l'absence, obstinément
J'ai beau me dire que c'est comme ça
Que sans vieillir, on n'oublie pas
Quoique je fasse, où que je sois
Rien ne t'efface, je pense à toi
Et quoi que j'apprenne,je ne sais pas
Pourquoi je saigne et pas toi
Y a pas de haine, y a pas de roi
Ni dieu ni chaîne, qu'on ne combat
Mais que faut-il, quelle puissance
Quelle arme brise l'indifférence
Oh c'est pas juste, c'est mal écrit
Comme une injure, plus qu'un mépris
Quoique je fasse, où que je sois
Rien ne t'efface, je pense à toi
Et quoi que j'apprenne,je ne sais pas
Pourquoi je saigne et pas toi
Et pas toi
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Think |
Think (think) think (think) think (think)
Think (think) think (think) think (think)
You better think (think) think about what you're trying to do to me
Yeah, think (think, think), let your mind go, let yourself be free
Let's go back, let's go back, let's go way on back when
I didn't even know you, you came to me and too much you wouldn't take
I ain't no psychiatrist, I ain't no doctor with degree
It don't take too much high IQ's to see what you're doing to me
You better think (think) think about what you're trying to do to me
Yeah, think (think, think), let your mind go, let yourself be free
Oh freedom (freedom), freedom (freedom), freedom, yeah freedom
Freedom (freedom), freedom (freedom), freedom, ooh freedom
There ain't nothing you could ask I could answer you but I won't (I won't)
I was gonna change, but I'm not, to keep doing things I don't
You better think (think) think about what you're trying to do to me
Yeah, think (think, think), let your mind go, let yourself be free
People walking around everyday, playing games that they can score
And I ain't gonna be the loser my way, ah, be careful you don't lose yours
You better think (think) think about what you're trying to do to me
Yeah, think (think, think), let your mind go, let yourself be free
You need me (need me) and I need you (don't you know)
Without eachother there ain't nothing people can do
Oh freedom (freedom), freedom (freedom), freedom, yeah freedom
Freedom (freedom), freedom (freedom), freedom, ooh freedom
There ain't nothing you could ask I could answer you but I won't (I won't)
I was gonna change, but I'm not, if you're doing things I don't
You better think (think) think about what you're trying to do to me
Yeah, think (think, think), let your mind go, let yourself be free
You need me (need me) and I need you (don't you know)
Without eachother there ain't nothing people can do
(To the bone for deepness, to the bone for deepness, to the bone for deepness, think about it)
(To the bone for deepness, to the bone for deepness, to the bone for deepness, think about it)
(To the bone for deepness, to the bone for deepness, to the bone for deepness, think about it)
(To the bone for deepness, to the bone for deepness, to the bone for deepness, think about it)
You had better stop and think before you think, think!!
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Knock on wood |
I don't want to lose you
This good thing
That I got
'Cause if I do
I will surely,
Surely lose a lot
'Cause your love is better
Than any love I know
It's like thunder and lightning
The way you love me is frightening
You better knock, knock on wood, baby
I'm not superstitious about ya
But I can't take no chance
You got me spinnin', baby
You know I'm in a trance
'Cause your love is better
Than any love I know
It's like thunder, lightning
The way you love me is frightenin'
You better knock, knock, knock on wood, baby
Think I better knock, knock, knock on wood
Think I better knock, knock, knock on wood
Think I better knock, knock, knock on wood
Think I better knock, knock, knock on wood
Think I better knock
It's no secret about it
'Cause with his lovin' touch
He sees to it
That I get enough
With his touch all over
You know it means so much
It's like thunder and lightnin'
The way you love me is frightenin'
You better knock, knock on wood, baby
Think I better knock, knock, knock on wood
Think I better knock, knock, knock on wood
Think I better knock, knock, knock on wood
Think I better knock, knock, knock on wood
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Tobacco road |
I was born in a dump
My mother died
My daddy got drunk
They Left me here
To die or grow
In the middle of
Tobacco Road
Tobacco Road
Tobacco Road
I Grew up in a rusty shack
All I ever owned babe
Was hangin' on my back
Lord above know
How much I loathe
This mean ol' place called
Tobacco Road
Tobacco Road
Tobacco Road
Tobacco Road
Tobacco Road
But it's home yes
The only life I've ever known
And the lord knows
How much I loathe
Tobacco Road (Road, Road, Road)
Tobacco Road, yeah (Road, Road, Road)
Tobacco Road, yeah (Road, Road, Road)
I'm talkin' 'bout road (Road, Road, Road)
I'm talkin' 'bout that road (Road, Road, Road)
Tobacco Road, yeah (Road, Road, Road)
Everybody's got one (Road, Road, Road)
Everybody's got some (Road, Road, Road)
Everybody's got feel one (Road, Road, Road)
Everybody remember (Road, Road, Road)
Tobacco Road, yeah (Road, Road, Road)
Road, yeah (Road, Road, Road)
Road, yeah (Road, Road, Road)
Road, yeah (Road, Road, Road)
But it's home mmm
The only life this boy has ever known
And the lord knows
How much I loathe
Tobacco Road, yeah (Road, Road, Road)
Tobacco Road, yeah (Road, Road, Road)
Tobacco Road, yeah (Road, Road, Road)
I'm gonna leave (Road, Road, Road)
And get myself a job (Road, Road, Road)
With the help (Road, Road, Road)
And the grace from above (Road, Road, Road)
I'll get me some dynamite (Road, Road, Road)
And I'll get me a crane (Road, Road, Road)
And I'll blow it all up, tear it down (Road, Road, Road)
Start all over again (Road, Road, Road)
And I'll build me a town (Road, Road, Road)
I'll be proud to show (Road, Road, Road)
And I'll keep the name (Road, Road, Road)
And I'll keep the name (Road, Road, Road)
And I'll keep the name Tobacco Road, yeah (Road, Road, Road)
Tobacco Road, yeah, yeah (Road, Road, Road)
Tobacco Road
Tobacco Road
You're dirty and you're filthy
But I love you
Cause you're my home, baby
You are my home
The only life I've ever known
You are my home
You are my home
Yes, you're my home
Ya hear me, you're my home
You're my home
Yes it's home, yes
The only life I've ever known
And the lord knows
How much I loathe
Tobacco Road, yeah (Road, Road, Road)
Tobacco Road, yeah (Road, Road, Road)
Tobacco Road, yeah (Road, Road, Road)
Do it again, ya feel a thing (Road, Road, Road)
Do it again, ya feel a thing (Road, Road, Road)
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Serre-moi (début) |
Parce que la pluie, le sort
Le vent la nuit, dehors
Les mots tremblants qu'on ne sait plus croire
Parce que les absents et nos mйmoires
Parce qu'avec le temps, va
Tout, dit-il, tout s'en va
Beaux camarades, nos beaux espoirs
Parce que la triste ironie des miroirs
Des malins qui parlent haut
Des oubliйs privйs de mots
Serre-moi fort
Serre-moi encore, petite
Quand ta jeunesse est mon dйcor
Sans tes caresses, la vie mord
Serre-moi fort
Serre-moi encore, petite
Ferme tes bras, ferme la porte
Aux diables qui m'emportent
Aux diables qui m'emportent
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Des votres |
De ce pays, de ces mots
Des vфtres comme d'un drapeau
Je reviens
Vierges mondes, or et cristaux
Femmes douces comme une autre peau
Coraux, parfums tropicaux
Fiиvres de ces matins nouveaux
J'ai tout vu tout pris tout entendu
Touchй les glaces et goыtй les feux les plus chauds
Des mиtres et du temps j'ai su
Comme le ciel est а l'oiseau
Je suis des vфtres
De ces vents, de cette histoire
De ces gens de peu, de ces eaux
Libres enfants de communards
Libres sangs baignйs d'idйaux
Plus j'йtais loin, plus vous кtiez beaux
Comme on s'йloigne pour mieux voir un tableau
Dans ces errances exutoires
Je vous croisais comme en йcho
Je suis des vфtres
Pas des pas des pas des pas des pas des
Pages а page а page а page а page а
Pas j'ai pas j'ai pas j'ai pas j'ai pas
Les mots les mots les mots
J'ai pas les mots qu'il faut
J'йtais parti pour me trouver
Je ne reviens que pour aimer
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Envole-moi |
Minuit se lève en haut des tours
Les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd
La nuit camoufle pour quelques heures
La zone sale et les épaves et la laideur
J'ai pas choisi de naître ici
Entre l'ignorance et la violence et l'ennui
J'm'en sortirai, j'me le promets
Et s'il le faut, j'emploierai des moyens légaux
Envole-moi, envole-moi, envole-moi
Loin de cette fatalité qui colle à ma peau
Envole-moi, envole-moi
Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots
Envole-moi
Pas de question ni rébellion
Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés
L'hiver est glace, l'été est feu
Ici, y'a jamais de saison pour être mieux
J'ai pas choisi de vivre ici
Entre la soumission, la peur ou l'abandon
J'm'en sortirai, je te le jure
À coups de livres, je franchirai tous ces murs
Envole-moi, envole-moi, envole-moi
Loin de cette fatalité qui colle à ma peau
Envole-moi, envole-moi
Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots
Envole-moi
Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi
Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas
Envole-moi, tire-moi de là
Montre-moi ces autres vies que je ne sais pas
Envole-moi
Envole-moi, envole-moi, envole-moi
Regarde-moi bien, je ne leur ressemble pas
Me laisse pas, envole-moi
Avec ou sans toi, je n'finirai pas comme ça
Envole-moi
Envole-moi, envole-moi, envole-moi
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Que disent les chansons du monde ? |
Que disent les chansons du monde de Prague à Bogota
Jaunes, indiennes, noires ou blondes, à Shangai, à Rabat?
Que disent les chansons d'ailleurs, de leurs mots d'enfant?
Compagnonnes de candeur à chaque instant
De quelle religion les notes? Les mots quelle couleur?
Danses et plaintes polyglottes, qui disent les choeurs?
Que fécondes nos terres et nos dieux miséricordieux
Qu'après l'ombre est la lumière pour les sages et les pieux
Que les femmes seraient des fleurs offertes à nos désirs
Mais qu'il faut prendre leur coeur avant de les cueillir
Et le temps qui passe, et le temps qui court
Et le temps qui lasse, tasse, casse et fait les amours
Et nos peurs immenses, nos rêves infinis
Les fêtes et les danses, danses, danses, danses et puis l'oubli
Partout les mêmes "m'aimes-tu aussi?"
Quand tes bras me serrent, serrent, serrent et que vient la nuit
Qu'il faut partir à la guerre la fleur au fusil
Vive notre patrie mère et mort à l'ennemi
Que la mer amante cruelle à la vie à le mort
Que nos montagnes sont belles et respectent les forts
Qu'un matin plus de misères et la révolution
Qu'il était une bergère et petit patapn
Qu'ave maria, notre père, à nos péchés pardon
Que fais dodo petit frère et parti le dragon
Et le temps fugace et le temps si court et le temps vorace
Chasse, efface tous nos discours
Même rengaines au Caire à Sidney, dis-moi que tu m'aimes
Même, même, même, si tu sais
Que le temps rapace, que le temps vautour, que le temps nous
Lâche, lasse, glace et gagne toujours
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Comme toi |
Elle avait les yeux clairs et la robe en velours
À côté de sa mère et la famille autour
Elle pose un peu discrète au doux soleil de la fin du jour
La photo n'est pas bonne mais l'on peut y voir
Le bonheur en personne et la douceur d'un soir
Elle aimait la musique surtout Schumann et puis Mozart
Comme toi, comme toi comme toi comme toi
Comme toi, comme toi comme toi comme toi
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dors en rêvant à quoi?
Comme toi, comme toi comme toi comme toi
Elle allait à l'école au village d'en bas
Elle apprenait les livres elle apprenait les lois
Elle chantait les grenouilles et les princesses qui dorment au bois
Elle aimait sa poupée elle aimait ses amies
Surtout Ruth et Anna et surtout Jérémy
Et ils se marieraient un jour peut être à Varsovie
Comme toi, comme toi comme toi comme toi
Comme toi, comme toi comme toi comme toi
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dors en rêvant à quoi?
Comme toi, comme toi comme toi comme toi
Elle s'appelait Sarah elle n'avait pas 8 ans
Sa vie c'était douceur, rêves et nuages blancs
Mais d'autres gens en avaient décidé autrement
Elle avait tes yeux clairs et elle avait ton âge
C'était une petite fille sans histoire et très sage
Mais elle n'est pas née comme toi ici et maintenant
Comme toi, comme toi comme toi comme toi
Comme toi, comme toi comme toi comme toi
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dors en rêvant à quoi?
Comme toi, comme toi comme toi comme toi
Comme toi, comme toi comme toi comme toi
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Etre le premier |
Ça a été très long mais il y est arrivé
Il fait le compte de ce qu'il y a laissé
Beaucoup plus que des plumes, des morceaux entiers
Et certains disent même un peu d'identité
Pourtant, elle est en lui cette force immobile
Qui le pousse en avant, l'empêche de dormir
Toujours vers l'effort à côté des plaisirs
Jusqu'à l'obséder par cet unique mobile
Pour être le premier, pour être le premier
Pour arriver là-haut, tout au bout de l'échelle
Comme ces aigles noirs qui dominent le ciel
Pour être le premier, pour être le premier
Pour goûter le vertige des hautes altitudes
Le goût particulier des grandes solitudes
Pour être le premier
Elle était innocence, douceur et jolie
De ces amours immenses où l'on blottit sa vie
Mais d'une âme trop simple pour comprendre un peu
Que l'on puisse désirer mieux que d'être heureux
On dit qu'il a la chance mais qu'il n'a plus d'amis
Mais moi je sais qu'au moins, il est bien avec lui
Comme s'il avait le choix ou cette liberté
Quand on a cette voix qui vous dit d'avancer
Pour être le premier, pour être le premier
Pour arriver là-haut, tout au bout de l'échelle
Comme ces aigles noirs qui dominent le ciel
Pour être le premier, pour être le premier
Pour goûter le vertige des hautes altitudes
Le goût particulier des grandes solitudes
Pour être le premier, pour être le premier
Pour arriver là-haut, tout au bout de l'échelle
Comme ces aigles noirs qui dominent le ciel
Pour être le premier
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Je commence demain |
Faudrait que j'me clotûre
Faudrait que j'coupe du bois
Que j'me mette un costume
Et que je marche tout droit
Faudrait que j'devienne plus sage
Que j'sois plus raisonnable à mon âge
J'sais bien, j'sais bien, j'sais bien
Je commence demain
Faudrait que j'quitte la route
Faudrait que j'pose ma guitare
Que j'les écoute
Avant qu'il soit trop tard
Faudrait que j'devienne plus sage
Que j'sois plus raisonnable à mon âge
J'sais bien, j'sais bien, j'sais bien
Je commence demain
Faudrait que j'trouve une femme
Une gentille, une "maman"
Faudrait que j'quitte ces dames
Qui m'font rougir le sang
Faudrait que j'devienne plus sage
Que j'sois plus raisonnable à mon âge
J'sais bien, j'sais bien, j'sais bien
Je commence demain
Faudrait que j'devienne plus sage
Que j'sois plus raisonnable à mon âge
J'sais bien, j'sais bien, j'sais bien
Je commence demain
Faudrait que je t'oublie
Faudrait que je t'oublie
Faudrait que j'devienne plus sage
Que j'sois plus raisonnable à mon âge
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Des vies |
De ce pays, de ces mots
Des vtres comme d'un drapeau
Je reviens
Vierges mondes, or et cristaux
Femmes douces comme une autre peau
Coraux, parfums tropicaux
Fivres de ces matins nouveaux
J'ai tout vu tout pris tout entendu
Touch les glaces et got les feux les plus chauds
Des mtres et du temps j'ai su
Comme le ciel est l'oiseau
Je suis des vtres
De ces vents, de cette histoire
De ces gens de peu, de ces eaux
Libres enfants de communards
Libres sangs baigns d'idaux
Plus j'tais loin, plus vous tiez beaux
Comme on s'loigne pour mieux voir un tableau
Dans ces errances exutoires
Je vous croisais comme en cho
Je suis des vtres
Pas des pas des pas des pas des pas des
Pages page page page page
Pas j'ai pas j'ai pas j'ai pas j'ai pas
Les mots les mots les mots
J'ai pas les mots qu'il faut
J'tais parti pour me trouver
Je ne reviens que pour aimer
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On n'a pas changé |
J'ai des idées en solde, j'ai quelques saints à céder
Des vieux leaders en vrai toc, j'ai des gourous périmés
Pas mal de star de rock en stock, ex-rebelles "jetsettisés"
J'ai quelques dieux en boutique, 2, 3 prophètes à brader
Des discours à prix modique, des langues en bois démodées
Même un président pathétique, cynique et boursouflé
C'est le grand marché de l'histoire
C'est un vieux monde à oublier
Restent nos rêves et nos espoirs pour tout recommencer
Et puis rallumer la lumière
Briser l'obscurité
Balayer la poussière
Respirer, respirer
Et puis remonter les rivières
Persister et signer
Une autre vie, d'autres frontières
C'était nos slogans, nos idées, on n'a pas changé
J'ai des rusés, des malins, médiatiques et maquillés
Des charmants, des magiciens, pour les plus désemparés
Des spécialistes en lieux communs, suffisamment initiés
J'ai des sondages discrets pour remplacer toute pensée
J'ai des mensonges-vérités, dès qu'ils passent à la télé
J'ai des marchands, des tapis, qui peuvent tout acheter
C'est pas le grand marché, c'est la foire
Nouveau monde "audimatisé"
Restent nos rêves et nos espoirs
Pour tout recommencer
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Frères |
Je viens des plaines je suis des montagnes
Ces terres-là sont les miennes ce sont nos campagnes
A nous depuis la nuit des temps nous y étions avant
Nous combattrons pendant 1000 ans jusqu'au dernier sang
Les mêmes cris, mêmes discours
Les même dialogues de sourd
Contraires et semblables aussi
Identiques au fond de la nuit
Frères, la même jeunesse, même froid sous la même pluie
Frères, mêmes faiblesses, la même angoisses aux mêmes bruits
Frères, frères de pleurs, frères douleurs
Du même acier dans les mêmes ventres déchirés
Je reçois des lettres chaque semaine
Les mères s'inquiètent elles font des prières
J'ai une photo de ma femme j'ai aussi le goût de ses larmes
Après, quand tout sera fini
Quand la victoire sera à moi
Après, la vie la belle vie
Frères, mêmes tremblements, même peur et même fusil
Frères, mêmes talismans, même alcool pour même oubli
Frères, frères d'instant, frères d'histoire
Gravés sur la même pierre glacée sans mémoire
Frères, même anonymat, frères d'absurdité
Frères, frères d'attente au fond des mêmes tranchées
Frères, frères de sang, frères de mal
De pulsions libérées du fond du même animal
Du même animal
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Juste après |
Troubles images issues du temps
Messages d'enfant
Vagues voyages au gr d'avant
Ne lui dis pas
Ce n'est qu' toi
Rve tout bas
Ne lui dis pas
Tendres caresses, fivre et sang
Les peaux s'entendent et se tendent
Paupires closes, qui te prend?
Ne lui dis pas
Ca sert quoi
Ce n'est qu' toi
Ne lui dis pas
On n'avoue rien si l'on est innocent
Les mots sont vains, les mystres indulgents
La pnombre claire
Du silence au mensonge
C'est l'espace des songes
Page aprs page, vie sur vie
Quand les questions dansent
N'est-ce que a? Etait-ce lui?
Ne lui dis pas
Ce n'est qu' toi
Rve plus bas
Ne lui dis pas
Qu'il est si tard, qu'il ne t'tonne plus
Qu'il ne sait pas et qu'il n'a jamais su
Que bientt l'hiver
Si c'tait refaire
Mais
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A nos actes manqués |
[Couplet 1]
À tous mes loupés, mes ratés, mes vrais soleils
Tous les chemins qui me sont passés à côté
À tous mes bateaux manqués
Mes mauvais sommeils
À tous ceux que je n'ai pas été
Aux malentendus, aux mensonges, à nos silences
À tous ces moments que j'avais cru partager
Aux phrases qu'on dit trop vite et sans qu'on les pense
À celles que je n'ai pas osées
[Refrain]
À nos actes manqués
[Couplet 2]
Aux années perdues à tenter de ressembler
À tous les murs que je n'aurais pas su briser
À tout ce que j'ai pas vu tout près, juste à côté
Tout ce que j'aurais mieux fait d'ignorer
Au monde, à ses douleurs qui ne me touchent plus
Aux notes, aux solos que je n'ai pas inventés
Tous ces mots que d'autres ont fait rimer et qui me tuent
Comme autant d'enfants jamais portés
[Refrain]
À nos actes manqués
[Couplet 3]
Aux amours échoués de s'être trop aimés
Visages et dentelles croisés juste frôlés
Aux trahisons que j'ai pas vraiment regrettées
Aux vivants qu'il aurait fallu tuer
À tout ce qui nous arrive enfin, mais trop tard
À tous les masques qu'il aura fallu porter
À nos faiblesses, à nos oublis, nos désespoirs
Aux peurs impossibles à échanger
[Refrain]
À nos actes manqués
À nos actes manqués
À nos actes manqués
À nos actes manqués
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Fermer les yeux |
Je viens des plaines
Je suis des montagnes
Ces terres l sont les miennes
Ce sont nos campagnes
À nous depuis la nuit des temps
Nous y étions avant
Nous combattrons pendant mille ans
Jusqu'au dernier sang
Les mêmes cris, mêmes discours
Les mêmes dialogues de sourd
Contraires et semblables aussi
Identiques au fond de la nuit
Frères, la même jeunesse, même froid sous la même pluie
Frères, mêmes faiblesses, la même angoisse aux mêmes bruits
Frères, frères de peur, frères douleur
Du même acier dans les mêmes ventres déchirés
Je reçois des lettres
Chaque semaine
Les mères s'inquiètent
Elles font des prières
J'ai une photo de ma femme
J'ai aussi le goût de ses larmes
Après quand tout sera fini
Quand la victoire aura souri
Après, la vie, la belle vie
Bientôt quand tout s'ra fini
Frères, mêmes tremblements, même peur et mêmes fusil
Frères, mêmes talismans, même alcool pour un même oubli
Frères, frère d'instant, frères d'histoire
Gravés sur la même pierre glace sans mémoire
Frères, même anonymat, frères d'absurdité
Frères, frères d'attente au fond des mêmes tranches
Frères, frères de sang, frères de mal
De pulsions libres du fond du même animal
Du même animal
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Il suffira d'un signe |
Il suffira d'un signe, un matin
Un matin tout tranquille et serein
Quelque chose d'infime, c'est certain
C'est écrit dans nos livres, en latin
Déchirées nos guenilles de vauriens
Les fers à nos chevilles loin bien loin
Tu ris mais sois tranquille un matin
J'aurai tout ce qui brille dans mes mains
Regarde ma vie tu la vois face à face
Dis-moi ton avis que veux-tu que j'y fasse
Nous n'avons plus que ça au bout de notre impasse
Le moment viendra tout changera de place
Il suffira d'un signe, un matin
Un matin tout tranquille et serein
Quelque chose d'infime, c'est certain
C'est écrit dans nos livres, en latin
Et tu verras que les filles oh oui tu verras bien
Auront les yeux qui brillent ce matin
Plus de faim de fatigue des festins
De miel et de vanille et de vin
Déchirées nos guenilles de vauriens
Les fers à nos chevilles loin bien loin
Tu ris mais sois tranquille un matin
J'aurai tout ce qui brille dans mes mains
L'acier qui nous mutile, du satin
Nos blessures inutiles au lointain
Nous ferons de nos grilles des chemins
Nous changerons nos villes en jardins
Il suffira d'un signe, un matin
Un matin tout tranquille et serein
Quelque chose d'infime, c'est certain
C'est écrit dans nos livres, en latin
Déchirées nos guenilles de vauriens
Les fers à nos chevilles loin bien loin
Tu ris mais sois tranquille un matin
J'aurai tout ce qui brille dans mes mains
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Rouge |
Y aura des jardins, d'l'amour et du pain
Das chansons, du vin, on ne manquera de rien
Y aura du soleil sur nos fronts
Et du bonheur plein nos maisons
C'est une nouvelle ère, révolutionnaire
On aura du temps pour rire et s'aimer
Plus aucun enfant n'ira travailler
Y aura des écoles pour tout le monde
Que de premières classes, plus d'secondes
C'est la fin de l'histoire, le rouge après le noir
On aura nos dimanches
On ira voir la mer
Et nos frères de silence
Et la paix sur la terre
Mais si la guerre éclate
Sur nos idées trop belles
Autant crever pour elles
Que ramper sans combattre
Y aura des jardins, d'l'amour et du pain
On s'donnera la main tous les moins que rien
Y aura du soleil sur nos fronts
Et du bonheur plein nos maisons
C'est une nouvelle ère, révolutionnaire
Un monde nouveau, tu comprends
Rien ne sera plus jamais comme avant
C'est la fin de l'histoire, le rouge après le noir
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Puisque tu pars |
Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delà des vents plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
À défaut de le comprendre
À rêver nos désirs et vivre des "Ainsi soit-il"
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton cœur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir
Puisque tu pars
Que les vents te mènent
Où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque l'on ne peut t'aimer plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais nous t'aurions tout à fait perdu
Garde cette chance
Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile
Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ta maison
Aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil essaie d'apprendre à revenir
Mais pas trop tard
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
J'aurai pu fermer
Oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste
Mais tu ne l'as pas fait
J'aurai pu donner
Tant d'amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais
Ça n'était pas encore assez
Pas assez
Pas assez
Pas assez
Pas assez
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Serre-moi (fin) |
Parce que la pluie, le sort
Le vent la nuit, dehors
Les mots tremblants qu'on ne sait plus croire
Parce que les absents et nos mйmoires
Parce qu'avec le temps, va
Tout, dit-il, tout s'en va
Beaux camarades, nos beaux espoirs
Parce que la triste ironie des miroirs
Des malins qui parlent haut
Des oubliйs privйs de mots
Serre-moi fort
Serre-moi encore, petite
Quand ta jeunesse est mon dйcor
Sans tes caresses, la vie mord
Serre-moi fort
Serre-moi encore, petite
Ferme tes bras, ferme la porte
Aux diables qui m'emportent
Aux diables qui m'emportent
|
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