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À L'Envers |
J'ai bu dans toutes les tasses
J'ai goûté à tous les verres
J'ai perdu cent fois la face
Mais sans rien gagner derrière
J'voudrais bien trouver ma place
Naufragé cherche une terre
Déposer un peu d'angoisse
Y respirer un peu d'air
Autre part, autre frontière
La tête à l'envers
J'fais jamais jamais jamais l'affaire
Déguisé comme un gagnant
Tout dehors et rien dedans
Bronzage été comme hiver
Ça j'ai jamais su le faire
J'suis tombé profond profond
J'croyais tous les zéros frères
Mais dans la jungle des bas-fonds
Rallume un peu la lumière
J'suis pas plus doué pour l'enfer
La vie à l'envers
J'fais jamais jamais jamais l'affaire
J'ai cherché dans tous les livres
En long en large en travers
J'ai rien trouvé qui délivre
J'ai rien trouvé qui espère
J't'ai pas dit les mots des autres
J'connais pas l'vocabulaire
Suffit pas d'être sincère
Y'a des façons des manières
J'suis pas doué j'sais pas y faire
Le cœur à l'envers
J'fais jamais jamais jamais
Jamais jamais jamais l'affaire
Le cœur à l'envers
Jamais jamais jamais l'affaire
La vie à l'envers
J'fais jamais jamais jamais l'affaire
La vie à l'envers
J'fais jamais jamais jamais l'affaire
La vie à l'envers
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Sans Un Mot |
À 15 ans on m'avait dit
Si t'es sage et bien gentil
T'auras une mobylette
J'avais que ça dans la tête yéyé
Après ça l'automobile
Pour l'entrée en faculté
Je me faisais pas de bile
La voie était bien tracée yéyé
À 18 ans j'avais tout
Tout ce qu'ils auraient rêvé
Ils ont rien compris du tout
Quand un soir j'suis pas rentré non non
J'étais pas des plus malins ni un super ambitieux
Mais n'espérer que demain à vingt ans c'est un peu peu yéyé
On nous gonflait la tête de désirs vulgaires
De pouvoir et d'argent qu'on aurait mis à l'eau
Nous on parlait histoire, liberté, univers
Et l'on aurait donné notre vie sans un mot sans un mot
Si tu dis si tu sais ça
Si tu étudies cela
Pense à ce qu'on veut de toi
Après ça tu choisiras yéyé
Le diplôme c'est pas tout
Tu sais y'a la vie aussi
Mais sache que sans le sou
Tu te payes une drôle de vie yéyé
Les filles et puis les bagnoles
Voilà déjà la moitié
De tout le temps que tu donnes
Mais t'as pas l'temps d'y penser non non
Je suis pas des plus malins ni un super ambitieux
Mais se trouver inutile à vingt ans c'est pas facile non non
On nous gonflait la tête de désirs vulgaires
De pouvoir et d'argent qu'on aurait mis à l'eau
Nous on parlait histoire, liberté, univers
Et l'on aurait donné notre vie sans un mot sans un mot
Y'en a qui partent en Orient
En Afrique ou en Asie
Pour y soigner les enfants
Et pour s'y soigner aussi yéyé
Moi j'ai choisi la banlieue
Si tu crois que c'est facile
Viens donc vivre ici mon vieux
Oublie pas ta carabine non non
Et puis partout c'est pareil
C'est à prendre ou à laisser
La vie avant le sommeil
Le plaisir pour oublier yéyé
Je suis pas des plus malins ni un super ambitieux
Et je plains les plus malins et je plains les ambitieux
Et je plains les plus malins et je plains les ambitieux
Et je plains les plus malins et je plains les ambitieux
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Brouillard |
Brouillard et matin
Blanches et froides mes mains
Le poids du sac aux épaules
Brumes dans la tête
Les secondes et les gestes
Le froid qui brûle et qui frôle
L'heure n'est pas aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
Si tu ne sais pas où tu vas, l'habitude est là pour te le dire
Muscle qui fatigue
C'est l'outil qui te guide
Le feu l'acier qui imposent
Douces dans la tête
Des voix, loin, te répètent
Il y a des rêves qu'on ose
L'heure n'est plus aux projets, regrets passés oubliés rêves et délires
La route est là, ton pas claque pour de vrai, pour ne plus revenir
Je prendrai la nationale
Guidé par une évidence
Par une fièvre brutale et je partirai
Je prendrai les pluies du Sud
Pures et lourdes à bras le corps
Les tiédeurs et les brûlures et je renaîtrai
J'écouterai les secondes dans les pays arrêtés
Elles durent tout un monde, une éternité
Et quand j'atteindrai le terme, quand le tour sera joué
Je n'aurai jamais, plus jamais les yeux baissés
Oublier les visages
Regretter son sourire
Les larmes au coin de ses cils
Savoir briser partir
Pour ne jamais haïr
C'est tellement difficile
L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
La route est là, ton pas claque pour de vrai pour ne plus revenir
Je prendrai la nationale
Guidé par une évidence
Par une fièvre brutale et je partirai
Je prendrai les pluies du Sud
Pures et lourdes à bras le corps
Les tiédeurs et les brûlures et je renaîtrai
J'écouterai les secondes dans les pays arrêtés
Elles durent tout un monde, une éternité
Et quand j'atteindrai le terme, quand le tour sera joué
Je n'aurai jamais, plus jamais les yeux baissés
L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
La route est là, ton pas claque pour de vrai pour ne plus revenir
L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
La route est là, ton pas claque pour de vrai pour ne plus revenir
L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
La route est là, ton pas claque pour de vrai pour ne plus revenir
L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
La route est là, ton pas claque pour de vrai pour ne plus revenir
L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
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Pas L'Indifférence |
J'accepterai la douleur
D'accord aussi pour la peur
Je connais les conséquences
Et tant pis pour les pleurs
J'accepte quoiqu'il m'en coûte
Tout le pire du meilleur
Je prends les larmes et les doutes
Et risque tous les malheurs
Tout mais pas l'indifférence
Tout mais pas le temps qui meurt
Et les jours qui se ressemblent
Sans saveur et sans couleur
Tout mais pas l'indifférence
Tout mais pas le temps qui meurt
Et les jours qui se ressemblent
Sans saveur et sans couleur
Et j'apprendrai les souffrances
Et j'apprendrai les brûlures
Pour le miel d'une présence
Le souffle d'un murmure
J'apprendrai le froid des phrases
J'apprendrai le chaud des mots
Je jure de n'être plus sage
Je promets d'être sot
Tout mais pas l'indifférence
Tout mais pas le temps qui meurt
Et les jours qui se ressemblent
Sans saveur et sans couleur
Tout mais pas l'indifférence
Tout mais pas le temps qui meurt
Et les jours qui se ressemblent
Sans saveur et sans couleur
Je donnerai dix années pour un regard
Des châteaux, des palais pour un quai de gare
Un morceau d'aventure contre tous les conforts
Des tas de certitudes pour désirer encore
Échangerais années mortes pour un peu de vie
Chercherais clé de porte pour toute folie
Je prends tous les tickets pour tous les voyages
Aller n'importe où mais changer de paysage
Effacer ces heures absentes
Et tout repeindre en couleur
Toutes ces âmes qui mentent
Et qui sourient comme on pleure
Tout mais pas l'indifférence
Tout mais pas le temps qui meurt
Et les jours qui se ressemblent
Sans saveur et sans couleur
Tout mais pas l'indifférence
Tout mais pas le temps qui meurt
Et les jours qui se ressemblent
Sans saveur et sans couleur
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Il Suffira |
Il suffira d'un signe, un matin
Un matin tout tranquille et serein
Quelque chose d'infime, c'est certain
C'est écrit dans nos livres, en latin
Déchirées nos guenilles de vauriens
Les fers à nos chevilles loin bien loin
Tu ris mais sois tranquille un matin
J'aurai tout ce qui brille dans mes mains
Regarde ma vie tu la vois face à face
Dis-moi ton avis que veux-tu que j'y fasse
Nous n'avons plus que ça au bout de notre impasse
Le moment viendra tout changera de place
Il suffira d'un signe, un matin
Un matin tout tranquille et serein
Quelque chose d'infime, c'est certain
C'est écrit dans nos livres, en latin
Et tu verras que les filles oh oui tu verras bien
Auront les yeux qui brillent ce matin
Plus de faim de fatigue des festins
De miel et de vanille et de vin
Déchirées nos guenilles de vauriens
Les fers à nos chevilles loin bien loin
Tu ris mais sois tranquille un matin
J'aurai tout ce qui brille dans mes mains
L'acier qui nous mutile, du satin
Nos blessures inutiles au lointain
Nous ferons de nos grilles des chemins
Nous changerons nos villes en jardins
Il suffira d'un signe, un matin
Un matin tout tranquille et serein
Quelque chose d'infime, c'est certain
C'est écrit dans nos livres, en latin
Déchirées nos guenilles de vauriens
Les fers à nos chevilles loin bien loin
Tu ris mais sois tranquille un matin
J'aurai tout ce qui brille dans mes mains
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J'T'Aimerai Quand Même |
Jusqu'au tréfonds de mes veines
Jusqu'aux gouttes de mon sang
Jusqu'aux lourdes portes en chêne
De tous mes châteaux d'enfant
Même si les dieux s'en mêlent
Ou si le diable me prend
Mais que nos âmes s'emmêlent
Dans le grand feu qui m'attend
J't'aimerai quand même
J't'aimerai quand même
J't'aimerai quand même
J't'aimerai quand même
Même au frisson de tes peines
Sans passion sans émotion
Sans les mensonges et ses chaînes
Moi, je redirai ton nom
Dans le vide du départ
Sans l'image et sans la voix
Reste en plein cœur une écharde
Je te hurlerai tout bas
J't'aimerai quand même
J't'aimerai quand même
J't'aimerai quand même
J't'aimerai quand même
Même si c'est interdit
Illégal ou hors la loi
Impur, obscène ou maudit
Par les hommes et par les croix
Je me mettrai dans la marge
Je m'écarterai des lois
Parmi les fous d'être sage
Enfin délivré de moi
J't'aimerai quand même
J't'aimerai quand même
J't'aimerai quand même
J't'aimerai quand même
...
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Autre Histoire |
J'ai vu le théâtre et je connais les décors
La pièce d'un acte joue encore
Je connais le texte, les costumes et les acteurs
Les répliques, je les sais par cœur
L'histoire est banale, elle n'intéresse personne
Le public est rare, j'en vois même un qui dort
Une vie qui passe
Une vie en deux heures
Moi, le premier acteur
Je rêve d'un auteur
Une autre histoire, une autre histoire
Écrivez-moi une autre histoire
Une autre histoire, une autre histoire
J'voudrais bien vivre une autre histoire
J'y mets toutes mes forces, tout mon talent, tout mon cœur
J'ai beau crier fort, nulle rumeur
J'accentue les gestes, les grimaces, rien n'y fait
Les effets de scène sans succès
Mais c'est pas ma faute, ce dénouement banal
Regardez les autres, ça finit toujours mal
J'ai pas eu ma chance, ni guerre ni grande idée
À vaincre ou à défendre, ni passion ni secret
Une autre histoire, une autre histoire
Écrivez-moi une autre histoire
Une autre histoire, une autre histoire
J'voudrais bien vivre une autre histoire
Une autre histoire, une autre histoire
Écrivez-moi une autre histoire
Seulement pour voir, seulement pour voir une autre farce dérisoire
Sans même y croire, sans même y croire, tricher avec un peu d'espoir
Une autre histoire, une autre histoire
J'voudrais bien vivre une autre histoire
Une autre histoire, une autre histoire
Écrivez-moi une autre histoire
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Quelque Chose De Bizarre |
C'était mois de novembre, le samedi 17 au soir
Dans ce coin de légende où les trains ne mènent nulle part
La chaleur était pesante et le vent chaud incitait à boire
Je suis descendu fourbu tout seul à la petite gare
Il y avait quelque chose dans l'air, quelque chose de bizarre
Le silence pesant des enfants qui jouaient sur les trottoirs
Les vieux assis sur leurs bancs avec leurs drôles de regards
Qui brillaient étrangement, sans rien fixer ni sans rien voir
C'était comme si les femmes et les hommes avaient fui tout à coup
Un rayon de lune éclairait une orée dans la forêt
Le chemin sentait la menthe, brume blanche jusqu'à mes genoux
Quand j'ai entendu plus loin leurs chants graves qui me guidaient
Il y avait quelque chose dans l'air, quelque chose de bizarre
Le silence pesant des enfants qui jouaient sur les trottoirs
Les vieux assis sur leurs bancs avec leurs drôles de regards
Qui brillaient étrangement, sans rien fixer ni sans rien voir
Ils étaient rassemblés autour d'un grand trou vide et tout noir
Ils se balançaient en chantant, les mains tendues vers le Maître
Soudain, tout cessa brusquement et son doigt montra juste ma cachette
Venez, nous vous attendions ce soir, vous n'êtes pas en retard
Il y avait quelque chose dans l'air, quelque chose de bizarre
Je m'en souviens comme si c'était hier
Le silence pesant des enfants qui jouaient sur les trottoirs
J'aurais dû me douter de quelque chose de pas clair
Les vieux assis sur leurs bancs avec leurs drôles de regard
Les vieux assis sur leurs bancs avec leurs drôles de regard
Qui brillaient étrangement, sans rien fixer ni sans rien voir
Il y avait quelque chose dans l'air, quelque chose de bizarre
Je m'en souviens comme si c'était hier
Le silence pesant des enfants qui jouaient sur les trottoirs
J'aurais dû me douter de quelque chose de pas clair
Les vieux assis sur leurs bancs avec leurs drôles de regard
Les vieux assis sur leurs bancs avec leurs drôles de regard
Qui brillaient étrangement, sans rien fixer ni sans rien voir
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Quel Exil |
Nom, prénom, numéro, photo, signe particulier
T'es géant, t'es zéro, mais décline une identité
Et pourtant, pourtant, souvent je me demande
Qui sont les miens, d'où suis-je, et quelle est ma bande
De quelle tribu, de quelle famille
Quel est mon arbre ou ma ville
Dans quelle île ou quel exil
Toi, t'es d'un coin, d'un bar, d'un quartier, même d'un étage
D'un parti, blanc ou noir, t'as une chaise dans ton village
Et pourquoi, pourquoi, je me demande encore
Quel est donc mon bateau et quel est mon port
Juste appartenir à un Sud ou un Nord
Mes racines se défilent
Dans quelle île ou quel exil
J'ai posé des questions aux professeurs en blouse blanche
J'ai gagné des calmants à la place de réponses
Et pourtant, pourtant, dans un coin de ce monde
Un morceau de terre, un ciel et des secondes
Une histoire, un sang, du temps qui défile
Si paisible et si tranquille
Dans quelle île ou quel exil
Et pourtant, pourtant, dans un coin de ce monde
Un morceau de terre, un ciel et des secondes
Une histoire, un sang, du temps qui défile
Si paisible et si tranquille
Dans quelle île ou quel exil
Juste, juste appartenir
À quelle île ou quel exil
Juste, juste appartenir
À quelle île ou quel exil
Juste, juste appartenir
À quelle île ou quel exil
Juste, juste appartenir
À quelle île ou quel exil
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Le Rapt |
Restez calme et surtout, surtout n'ayez pas peur
Je ne vous toucherai pas et j'suis pas un voleur
Déséquilibré un peu, mais inoffensif
Je ne vous garderai ici que quelques heures
J'ai pas l'intention d'abuser de vos charmes
Ne craignez rien, regardez-moi, je suis sans arme
Mais j'en pouvais plus de vous croiser dans la rue
Sans un regard, comme si vous ne m'aviez pas vu
C'est un ravissement, c'est comme un rapt in blue
C'est un message, un cri, un nouveau billet doux
C'est un attentat, un acte de désespoir
C'est un rêve en réalité, mais pour un soir
C'est votre beauté glacée, votre indifférence
Pourtant si proche, votre inaccessible absence
Moi, j'espérais tous les soirs à six heures un quart
Vous me laissiez perdant sur ce maudit trottoir
Avoue
J'avoue tout
Il est fou
Pas si fou
Corde au cou
Je m'en fous
Haut et court
Pauvre amour
Avoue
J'avoue tout
Il est fou
Pas si fou
Corde au cou
Je m'en fous
Haut et court
Pauvre amour
J'aurais pu vous rencontrer dans une party
Vous m'auriez parlé, peut-être m'auriez souri
Entre gens d'un certain milieu, d'un certain style
Le contact est permis, on se trouve en famille
Mais une fois sortis de ces beaux appartements
Les visages et les cœurs se ferment comme avant
Ma famille à moi, mon domaine, c'est la rue
Mais comment se rencontrer sur une avenue
Avoue
J'avoue tout
Il est fou
Pas si fou
Corde au cou
Je m'en fous
Haut et court
Pauvre amour
Avoue
J'avoue tout
Il est fou
Pas si fou
Corde au cou
Je m'en fous
Haut et court
Pauvre amour
Vous pouvez rentrer chez vous, il est déjà tard
On doit sûrement s'inquiéter de votre retard
J'ai aimé les minutes de votre présence
Vous ai donné les preuves de mon innocence
J'ai aimé votre désarroi, votre peur
Je me suis réchauffé à votre malheur
J'ai brisé l'apparence toute glacée
J'ai même trouvé une larme inespérée
Avoue
J'avoue tout
Il est fou
Pas si fou
Corde au cou
Je m'en fous
Haut et court
Pauvre amour
Avoue
J'avoue tout
Il est fou
Pas si fou
Corde au cou
Je m'en fous
Haut et court
Pauvre amour
Avoue
J'avoue tout
Il est fou
Pas si fou
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Juste Un Petit Moment |
Juste, juste un petit moment encore
Ici, il fait si beau, il fait si froid dehors
Ça ne prendra pas bien longtemps
Un tout petit instant
Attends au moins la fin du slow
Contre toi, c'est si doux, si chaud
Juste, juste un petit moment encore
Ici, il fait si beau, il fait si froid dehors
Ça ne prendra pas bien longtemps
Un tout petit instant
Attends au moins la fin du slow
Contre toi, c'est si doux, si chaud
Juste, juste un petit moment encore
Ici, il fait si beau, il fait si froid dehors
Ça ne prendra pas bien longtemps
Un tout petit instant
Attends au moins la fin du slow
Contre toi, c'est si doux, si chaud
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