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Par compromission |
Hé cheveux longs, quel est ton nom ?
Dieu, je te voyais plus vieux
Es-tu celui du bon, es-tu celui du mal
Dans ce monde en cavale ton rôle de mâle idéal
On prétend que tu peux tout faire
Donner l'amour, faire la guerre
La guerre doit être plus facile
Faites pour les âmes dociles
Ton pouvoir doit être immense
Tous ces gens qui tombent en transe
Tous ces pauvres qui idolâtrent
De pauvres statuettes de plâtre
A mes yeux t'es un héros à la recherche d'héroïne
Et tu dilapides ton ingéniosité
A séduire l'âme rebelle
Pour aussitôt l'humilier
La haine et le temps se sont consultés
Seras-tu à la hauteur dans ton linceul de blancheur
Dans cette lutte au coude à coude
Aurais-tu trouvé ta reine dans la poudre
Ton pouvoir doit être immense
Tous ces gens qui tombent en transe
Tous ces pauvres qui idolâtrent
De pauvres statuettes de plâtre
Quand même on se pose des questions
Aurais-tu trahi ton passé par compromission
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Varsovie |
La Pologne est à l'Est une gangrène
La Pologne est à l'Ouest un embarras
Dans le souffrance
Une survie dans la violence
Aussi loin que l'on puisse remonter
La Pologne a toujours été asservie sans espoir
Despotes éclairés, camarades politiques conseillés
Les situations se répètent, suivent le cours de l'histoire
Varsovie souviens-toi son ghetto
Varsovie, le drapeau du tyran de couleur a changé
L'Homme de marbre s'est défendu
L'Homme de marbre n'est pas vaincu
Ce soir un rideau noir est tombé, à voilé vos désirs toutes vos idées
Vont-ils le faire, vont-ils oser, vont-ils entrer ?
La répression se fait armée si tu milites, si tu hésites
Le vent souffle sur la plaine et colporte la haine
Ceux qui étaient partisans sont devenus syndicalistes
La milice et les blindés ont sillonné la ville
Ta femme et tes enfants eux dorment tranquilles
L'Homme de marbre s'est défendu
L'Homme de marbre n'est pas vaincu
Ce soir un rideau noir est tombé, à voilé vos désirs toutes vos idées
Après Prague, la Hongrie, la Pologne aspirait à la vie
Les semaines sont passées, l'état de siège s'est installé
Les beaux jours venus, c'était une cause perdue
Socialisme et goulag ensemble font bon ménage
Dans les pays de l'Est la peur sert de breuvage
Un mouvement populaire rien ne peut le faire taire
C'est peine perdue si vous les internez
D'autres prendront la relève par SO LI DA RI TE!
Solidarité Solidarité Solidarité
L'Homme de marbre s'est défendu
L'Homme de marbre n'est pas vaincu
Ce soir un rideau noir est tombé, à voilé vos désirs toutes vos idées
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Les armes aux yeux |
J'avais l'air inutile dans mes habits civils
Le temps passe aux geôles le suicide qui vous frôle
L'oeil qui vous méprise, vous scrute vous défie
Egaré dans la vague m'accrochant à la vie
Seul dans le noir, tonnes de pierres coeur à part
Je suis pourri de l'intérieur, porte blindée sur la peur
L'odeur de ma couche, la perfection de sa bouche
Mon coeur saigne toute ma rage
Les armes au yeux, les larmes comme aveu
Cathédrale de misère peuplée d'ombres sans âge
Là-bas je devais me taire
Au fond je devais me plaire
Ils ont fouillé mon passé, enchaîné mon présent
Compromis mon futur, civil, sexuel et nature
J'ai la gangrène de l'intérieur
Qui ronge la douceur qui s'estompe
De cet endroit hostile
Ma largesse d'esprit dans l'étroitesse des murs
Mon coeur saigne, saigne toute ma rage
Les armes au yeux, les larmes comme aveu
Je suis fou de courir, de parler, de sentir
Je suis tout le temps agressé
La haine ne peut s'effacer
On me parle de mes yeux, de leur couleur lavasse
De leur froideur animale, le dégoût prend la place
Mon coeur saigne sur toute mon âme
Mon âme fait l'amour à son âme
Dans mes nuits carcérales, les femmes restaient pénales
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Idéal |
L'appel du cri l'appel de coeur
Consigné tu ne seras pas déserteur
Hé ! Chômeur on embauche sur les champs de pagaille
Les bonhommes ne seront pas de paille
Il faut sauver le fils du pont de la rivière Kwai
L'appel du cri, l'appel du silence
Réponds vite, ils vont perdre patience
Méfie-toi quand en haut les sourires sont de connivence
Profite de la guerre car la paix sera terrible
Quel effet cela fait de servir de cible
Profite de la guerre car la paix sera terrible
Mercenaire aux mains sales, à la recherche d'idéal
Je ne vais pas vous parler de fleurs
Quand les gens faussent le jeu, acceptent la peur
Agresseur agresse, sourire ou se révolter
Crapahuter, hurler, pleurer ou marcher au pas
En tirant sur qui ou je ne sais quoi
Donner c'est donner, reprendre c'est violer
Pauvres humains aux pieds bien sur terre
Pour qui la violence est toujours nécessaire
Profite de la guerre car la paix sera terrible
Quel effet cela fait de servir de cible
Profite de la guerre car la paix sera terrible
Mercenaire aux mains sales, à la recherche d'idéal
Idéal Idéal Idéal
Tu veux être un héros, pas un laid mais un beau
Tu veux être un héros sans peur et sans reproche
Tu veux être respecté toi et ton passé qui te sert de vide poche
Millions de héros harnachés d'armes et de haine
Comme le héros d'en face ça n'en vaut pas la peine
Tu tueras d'autres hommes peu importe la façon
Couvert d'honneurs, de pleurs, de décorations
Car tu auras bien tué et plus que le voisin
Ton retour au pays qui t'a forcé la main
Les circonstances t'accusent et te condamnent
Béni des Dieux des Hommes, paix à ton âme
Profite de la guerre car la paix sera terrible
Quel effet cela fait de servir de cible
Profite de la guerre car la paix sera terrible
Mercenaire aux mains sales, à la recherche d'idéal
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Le pouvoir et la gloire |
Chemin de rêve
Chemin de croix
Question de rêve
Question de foi
La scène est ma maîtresse
Deux heures de tendresse pour des nuits de cauchemar
Pour réussir jamais trop tard, jamais trop tard
Le pouvoir et la gloire
Bourbon Limousine noire
Le pouvoir et la gloire
Hollywood Madison square
Le pouvoir et la gloire
Cadillacs sur tapis de dollars
Le pouvoir et la gloire
Le pouvoir et la gloire
La vérité te dépasse
Il te manque la classe
La foule le show c'est beau
Quand sur la croix on te montre du doigt
Rien n'arrive en flambant
Faites élargir les boulevards
Car sa tête se coince au départ
Le pouvoir et la gloire
Bourbon Limousine noire
Le pouvoir et la gloire
Hollywood Madison square
Cadillacs sur tapis de dollars
Le pouvoir et la gloire
Le pouvoir et la gloire
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Purgatoire |
Le jour succédait à une mauvaise nuit
Tiraillé par l'angoisse qui devient folie
Trop de contraintes le poussaient à signer
A se résigner, trop d'envies le poussaient
A pactiser, pactiser, individu commun ne tenant pas en place
Doué, intelligent, mais noyé dans la masse
Jamais un mot plus haut que l'autre
De peur de déranger l'autre
Purgatoire seule issue face au dérisoire
Purgatoire pour faire le vide, délaisser ma mémoire
Ses fantasmes masquaient un monde inachevé
Grouillant de pécheresses, d'argent, d'avidité
Son avenir à lui avait dû fuir
Fondant des raisonnements en fonction du passé
La réalité tombe, l'inconnu prend sa place
Et regarder en face son reflet dans la glace
Purgatoire seule issue face au dérisoire
Purgatoire pour faire le vide, délaisser ma mémoire
Il avait le raisonnement, la simplicité des mots
Les gens le respectaient modeste il était homme obstiné
Par le diable fasciné, il allait essayer
Harmoniser ses idées ; il allait connaître la luxure, la célébrité;
Il s'adressait à Satan pour concrétiser, un pacte est toujours sûr
Purgatoire seule issue face au dérisoire
Purgatoire pour faire le vide, délaisser ma mémoire
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Le pacte |
Tu m'as imploré et me voilà, genoux à terre devant ton roi
J'ai daigné venir à toi, car tu as fais le premier pas
Ton âme dépendra de moi, renonce à ton Dieu, à ta foi, à ses lois
Verse ton sang et signe en bas, je te donne ma marque si tu signes mon pacte
Je te suivrais pas à pas, plus rien ne te résistera
De ma main je vais te guider, de ta vie tu ne vas plus te soucier
Chaque mot sonnait comme un ordre, il s'était déplacé précédé de la horde
Serments propagande diabolique, visages aux traits changeant sataniques
Mes yeux fiévreux luisant de cupidité, son masque anéantit toute ma volonté
La foudre allait s'abattre sur terre, pour sceller le pacte et saluer Lucifer
Sans remords je vais signer, respectueux de tes volontés
La plus sordide des alliances, son savoir sera ma conscience
Je te donne ma marque si tu signes mon pacte
Le Sabbath pour moi fut célébré, en l'honneur de mon acte et du sang versé
Je serais protégé sur dix années, je serais riche célèbre et adulé :
Mon maître dans toute sa bonté de son souffle me l'a assuré
Sans au revoir sans adieux, possesseur de mon âme de damné, j'ai signé, j'ai signé
Je te donne ma marque et tu signes mon pacte
Signe
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La luxure |
Ton orgueil t'a aveuglé, et t'a conduit vers ta destinée
Ton Dieu t'avait si pieusement édifié, mais désormais tu te retrouve damné
Tout ce que tu a fait c'est à moi que tu le dois. Je t'offre la jouissance ici-bas
Moi ton maître je te démontre, toute l'étendue de mon pouvoir de mon savoir
Car tu as succombé aux même tentations, car Humain tu es
La luxure est devenue ta passion
Mon fanatisme et ma rigueur ont fait de toi un dépravé
Je me permets de te juger homme dépourvu de dignité
La luxure te provoque, la luxure t'as subjugué
Comme une diablesse aux yeux de princesse, la luxure t'as subjugué
Et tu désirais des femmes et pour toi, et pour toi je les ai courtisées;
Puis tu as voulu les posséder, et tes fantasmes je les ai réalisés
Ton désir de richesse chez toi a engendré
Une suite d'orgies sans te soucier du prix
Puis tu as obtenu la célébrité en laissant au rencard tous tes préjugés
Peu importe la manière et la façon d'y arriver
Tu es un loup traqué dans sa tanière
Mais cette fois l'agneau t'as roulé, et les rôles se sont inversés
Faisant de toi un pervers aux abois
La luxure t'as séduit, en dépravé elle t'as réduit;
La luxure ton point faible, t'obsède, te possède
Mais désormais tu te retrouve damné
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Jugement dernier |
Je suis venu te chercher car notre pacte est enterré
Je me suis fait accompagner de la mort pour t'emmener
Voici venu le jugement dernier, humain rempli de vanité
À toi de me témoigner ton sens de la fidélité
Ton maître t'ordonne de le suivre, tu t'étais damné pour survivre
Inutile de faire marche arrière, Satan n'entends pas tes prières
Fixité animale de ses yeux, prête à me pourfendre en deux
La mort au visage de madone, doux comme un sourire de nonne
Inutile de la séduire, elle est venue pour me détruire
Mon maître tu peut être fier, elle non plus n'entend pas mes prières
Ton maître t'ordonne de le suivre, tu t'étais damné pour survivre
Inutile de faire marche arrière, Satan n'entends pas tes prières
Je t'ai fais vivre comme un roi, et tu trônais sans foi ni loi
Et tu t'es vautré dans la luxure toi qui moisissais dans l'ordure
Ton âme de damné va brûler, dans le brasier de l'éternité
Rien n'est comparable à l'enfer. Tu étais heureux dans la misère
Ton purgatoire a été bon, grâce à ce mariage, cette fusion
Inutile de faire marche arrière, Satan n'entends pas tes prières
Ton maître t'ordonne de le suivre, tu étais damné pour survivre
Plus la peine de faire marche arrière, Satan n'entends plus tes prières
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